Trois avantages de l’assurance-vie au Luxembourg que vous devez connaître
Les statistiques parlent d’elles-mêmes ! Nombreux sont les Français qui ouvrent une assurance-vie au Luxembourg. Et cela n’est pas un hasard ! Plusieurs sont les avantages engendrés par la souscription à ce contrat. Les connaissez-vous ? En voici les trois principaux.
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Les garanties proposées
Un contrat d’assurance-vie luxembourgeois, comme chez Althos Luxembourg, peut être souscrit par un résident français ou non résident. Parmi les avantages accordés par ce contrat figure la sécurité du patrimoine financier. Dans les faits, chaque assuré bénéficie du statut de créancier privilégié de premier rang.
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Ce privilège se traduit par la priorisation des engagements d’assurance des actifs investis ainsi que des primes de clients. L’Etat et la Sécurité sociale n’arrivent qu’en second rang. Or, dans l’Hexagone, c’est tout l’inverse ! Le système veut que les assurés soient les derniers à être servis en cas de faillite de la compagnie d’assurance.
Toujours dans la comparaison, en France, un assuré est protégé à hauteur de 100 000 euros sur ses actifs. Au Luxembourg, la garantie est illimitée. Même en Suisse, cette garantie sans limite de montant n’existe pas.
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Une assurance-vie moins chère
Au vu des atouts offerts par un contrat d’assurance-vie luxembourgeois, on pourrait être tenté de penser que les frais nécessaires soient plus élevés que ceux d’une assurance-vie française. Or, ce n’est pas le cas ! En effet, une assurance-vie au Luxembourg est moins chère que son équivalente en France. En outre, les frais d’entrée et de sortie sont de 0%. Enfin, pour les frais de gestion annuels d’une assurance-vie française, ils s’élèvent en moyenne de 0.95% par an. Au Luxembourg, les frais de gestion sont de 0.70% en moyenne.
Si la tarification proposée par l’assurance-vie luxembourgeoise est nettement inférieure à celle de la France, c’est grâce aux tickets moyens individuels supérieurs. D’ailleurs, sur des montants supérieurs à 5 millions d’euros, les frais de gestion annuels peuvent descendre jusqu’à 50%. Pour une délégation de gestion, il faudra toutefois rajouter entre 0.25% et 1.10% de frais de gestion par an.
Un contrat d’assurance-vie qui échappe à la portée de la Loi Sapin 2
Pour rappel, entrée en vigueur en 2016, la loi Sapin 2 limite au maximum la possibilité de retrait de contrats d’assurance-vie ouverts sur le territoire français. Cette mesure a été prise en cas de rachat massif lié à une crise économique majeur ou encore d’effondrement de la zone euro par exemple. A terme, la problématique de la dette française risque d’avoir un impact sur le blocage des retraits, notamment en cas de difficulté du pays.
La bonne nouvelle c’est que la loi Sapin 2 ne connait pas d’équivalence dans le droit luxembourgeois. Le Luxembourg ne peut pas réquisitionner une assurance-vie ni en bloquer les retraits, comme ce qui se fait en France. D’ailleurs, le Grand-Duché peut se prévaloir d’une solidité financière nettement supérieure à celle de l’Hexagone.
En effet, son niveau de dette /PIB est seulement de 22%, contre 120% pour la France. Les fondements de la loi Sapin 2 sont certes louables et sains, mais il n’est pas toujours évident d’accepter un blocage de retrait d’une somme durement gagner durant sa vie professionnelle.